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Burj Al Babas, une ville fantôme turque remplie de châteaux

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Burj Al Babas est une ville fantôme située dans la province de Sakarya, en Turquie. La ville a été construite par deux frères, fondateurs de la société immobilière Sarot Group, dans le but de créer un complexe touristique de luxe à proximité de la petite ville de Mudurnu. Aujourd’hui, Burj Al Babas est une ville fantôme remplie de châteaux à moitié construits.

Retour sur cette incroyable histoire.

L’histoire de Burj Al Babas

Burj Al Babas est un complexe hôtelier de luxe situé dans la province turque de Sakarya. Lorsqu’il a été conçu, il devait devenir le plus grand complexe hôtelier du monde, composé de 755 villas à thème. Il devait également inclure des boutiques, des restaurants, des spas et des piscines. Cependant, le projet n’a jamais été achevé et les travaux ont été interrompus en 2015. La cause principale de l’arrêt des travaux est due aux difficultés financières rencontrées par le promoteur du projet. Depuis lors, le complexe est resté à l’abandon.

Un projet familial

Le projet a débuté en 2013, lorsque les frères Yerdelen et Bulent Yilmaz ont imaginé puis élaboré des plans pour un ensemble résidentiel de luxe de 200 millions de dollars.

Lors de la création du design, les Yerdelen se sont inspirés de leur ville natale. Ainsi, les bâtiments imitent les tours de Galata et de Léandre d’Istanbul, ainsi que l’architecture britannique et américaine.

Un emplacement stratégique

Mudurnu est connue pour être une ville thermale romaine. Ainsi, les sources chaudes à proximité de la région devaient remplir les bains à remous de chaque maison et fournir de la chaleur pour le chauffage au sol.

Le plan initial comprenait un peu plus de 700 bâtiments qui étaient censés attirer les acheteurs étrangers venant en vacances en Turquie pour profiter de son climat méditerranéen.

Selon leur emplacement, les maisons auraient été vendues entre $370 000 et $500 000 chacune.

Un centre commercial, des jardins et des lacs étaient également prévus.

Un succès bref

Le projet a d’abord été couronné de succès. Sur les 732 villas prévues, environ 350 ont été vendues à des clients venant du Qatar, de Bahreïn, du Koweït, des Émirats arabes unis et d’Arabie saoudite.

Mais la construction a débuté dans une vallée à l’extérieur de Mudurnu, et n’a pas fait l’unanimité auprès des habitants.

La descente aux enfers

Certains habitants regrettaient que les châteaux s’éloignent de l’architecture traditionnelle de Mudurnu, tandis que d’autres craignaient que le développement nuise aux forêts voisines.

Puis, les prix du pétrole ont chuté. Les acheteurs potentiels ont renoncé à leurs accords, tandis que d’autres ont cessé les paiements de leurs futures maisons de vacances.

Se sont ajoutés à cela une montée en flèche de l’inflation en Turquie, des troubles politiques et un ralentissement économique qui ont finalement conduit les promoteurs à déposer le bilan, plaçant le projet au point mort en 2018.

Résultat ? Seulement 587 maisons débutées sur les plus de 700 prévues, et surtout 27 millions de dollars de dettes.

Rachat du projet

L’ensemble du projet aurait finalement été acquis en 2020 par NOVA Group Holdings, une multinationale américaine, pour tenter de sauver le développement.

Mais il semblerait qu’à l’heure actuelle, les travaux n’aient toujours pas repris.

Aujourd’hui, cette ville abandonnée attire les curieux et Burj Al Babas reste l’une des plus grandes villes fantômes du monde.