Site stats L’incroyable histoire de Lauren Wasser : survivre au syndrome du choc toxique – Brain Berries

L’incroyable histoire de Lauren Wasser : survivre au syndrome du choc toxique

Advertisements

Lauren Wasser, mannequin âgée de 35 ans et originaire de Santa Monica en Californie, a vécu une expérience effroyable mais dont elle a su se relever avec brio. Elle a survécu au syndrome du choc toxique (SCT), une maladie potentiellement mortelle causée par l’utilisation de tampons hygiéniques. Bien qu’elle ait eu la vie sauve, elle a tout de même perdu ses deux jambes dans le processus. Malgré cette tragédie, Lauren est devenue un modèle à suivre pour de nombreuses personnes grâce à son succès professionnel et à son engagement pour sensibiliser les femmes aux risques associés aux tampons. Retour sur cette histoire aussi effroyable qu’incroyable.

Les prémices d’une tragédie : un destin en devenir

En 2012, Lauren Wasser avait tout pour elle. A 24 ans, elle était mannequin et athlète talentueuse sur le point d’accepter une bourse de basketball universitaire dans une université prestigieuse. Cependant, sa vie a pris un tournant inattendu lorsqu’elle a commencé à ressentir des symptômes qui semblaient bénins au départ.

Un combat pour la survie : au bord de l’abîme

Les symptômes de Lauren se sont rapidement aggravés, laissant penser à une simple grippe. Mais sa mère, inquiète de ne plus avoir de nouvelles de sa fille depuis plusieurs jours, a appelé la police pour leur demander d’aller vérifier au domicile de sa fille si tout allait bien. Les policiers se sont rendus sur place et ont trouvé Lauren inconsciente dans son appartement. S’ils étaient arrivés dix minutes plus tard, Lauren n’aurait pas survécu. Son état était critique, sa température corporelle avait atteint 42 °C, et elle avait subi une crise cardiaque. Face à la gravité de sa condition, les médecins ont immédiatement dû la plonger dans un coma artificiel.

Le diagnostic déterminant du syndrome du choc toxique

Pendant son hospitalisation, un médecin spécialisé en maladies infectieuses a ordonné un test pour déterminer si Lauren avait utilisé un tampon hygiénique lors de sa dernière période de menstruations. Le test a révélé la présence d’une infection bactérienne rare et potentiellement mortelle à l’origine d’un syndrome du choc toxique. Cette maladie est souvent mal diagnostiquée en raison de ses symptômes qui ressemblent à ceux de maladies plus courantes. Bien qu’elle ait survécu, les dégâts causés par la gangrène étaient irréversibles.

La perte tragique de ses jambes : une nouvelle réalité

Les dommages causés par la gangrène étaient si importants que les médecins ont été contraints d’amputer les deux jambes de Lauren en dessous du genou. Cela a changé sa vie de manière irrévocable, nécessitant une période d’adaptation et de réapprentissage. Néanmoins, Lauren a abordé cette nouvelle réalité avec une force et une détermination impressionnantes.

La résilience et l’engagement de Lauren : un modèle inspirant

Aujourd’hui, basée à Los Angeles, Lauren est devenue un exemple de réussite malgré les adversités. Elle s’est engagée à sensibiliser les femmes et les jeunes filles aux risques liés aux tampons en militant pour une réglementation plus stricte et une plus grande transparence dans les produits d’hygiène féminine. Son histoire est un témoignage vivant de la capacité humaine à surmonter les défis les plus insurmontables.