Depuis le 24 novembre 2021, un nouveau variant a été identifié en Afrique du Sud et au Botswana. Ce nouveau variant de la COVID-19 a été nommé Omicron le 26 novembre. Les chercheurs sud-africains tentent de transmettre le plus d’informations possibles, mais ces données restent pour le moment incomplètes. En effet, il faut attendre que certaines hypothèses soient confirmées avant de pouvoir tirer des conclusions. Dans cet article, vous retrouverez 7 choses à savoir au sujet de ce nouveau variant.
Etymologie de Omicron
Après Alpha, Bêta et Delta, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de nommer le nouveau variant Omicron. Comme ses camarades, ce nom vient de l’alphabet grec, omicron correspondant à la lettre O de notre alphabet. À l’origine, il avait été choisi de commencer à partir de la lettre alpha et de continuer dans l’ordre alphabétique. Si cet ordre avait été suivi, ce nouveau variant aurait dû s’appeler nu ou xi, mais pour des raisons géopolitiques et de langage, ces lettres n’ont pas été utilisées.
Détection en Afrique du Sud et au Botswana
Le nouveau variant a été détecté en premier en Afrique du Sud et au Botswana. Le bio-informaticien Tulio de Oliveira, entre autres directeur du KRISP, la Plateforme de séquençage, recherche et innovation de l’université du KwaZulu-Natal en Afrique du Sud, fait partie des premiers chercheurs à avoir détecté Omicron. Suite à une augmentation du nombre d’infections à Pretoria, des chercheurs ont détecté un nombre élevé de mutations lors de la réalisation de tests PCR. Ils ont donc décidé d’approfondir leurs recherches, ce qui a conduit à la détection du nouveau variant. Au Botswana, c’est le scientifique Sikhulile Moyo qui a constaté de multiples mutations inhabituelles lors d’analyses d’échantillons de la COVID-19. Ces découvertes ont été faites simultanément dans les deux pays.
Nombre élevé de mutations
Le variant Omicron se démarque par les nombreuses mutations qu’il présente. Au début, les épidémiologistes sud-africains ont constaté plus de 30 mutations sur la souche Omicron, soit plus de mutations que le variant Delta et que les autres variants. En ce qui concerne Omicron, les symptômes que présentait le premier cas identifié étaient très légers.
Réaction des pays
Dès que les premières informations sont apparues au sujet de Omicron, certains pays ont tout de suite réagi en fermant partiellement leurs frontières. L’Australie a par exemple décidé de fermer ses frontières aux pays d’Afrique australe à la suite de la détection du variant chez deux personnes revenant de ces pays. Le Royaume-Uni a quant à lui décidé d’imposer un test PCR a toutes les personnes entrant deux jours après leur arrivée, celles-ci devant en outre se mettre en quarantaine jusqu’à l’annonce des résultats.
Pays qui ont déjà détecté Omicron
A ce jour, 38 pays ont déjà détecté le variant Omicron au sein de leur population. La France, l’Australie, l’Espagne et la Malaisie en font partie. Pour le moment, 12 cas ont été détectés en France. De plus en plus de tests sont effectués afin d’obtenir plus d’informations et d’affiner les recherches sur ce variant.
Pas de décès recensé
Même si le nombre de cas augmente partout dans le monde, selon l’OMS, à l’heure actuelle, aucune mort liée au variant Omicron n’a été signalée.
Un variant préoccupant
L’OMS a décidé de classer Omicron comme « préoccupant ». Pour le moment, il est difficile de tirer des conclusions concrètes, mais certaines hypothèses ont déjà été émises. Le variant serait plus contagieux que les autres et il y aurait également un risque élevé de réinfection chez les personnes déjà touchées par le virus. Enfin, il pourrait présenter une résistance potentielle aux vaccins.